NOM COMPLET : Arizona ( et celui qui dit que c'est un prénom de fille, j'le bute ) Charles Hepburn SURNOM : un bad boy n'a pas de surnom ; zo' cependant pour les plus intimes et papa pour sa fille, quoi.ÂGE : vingt-et-une années de gros n'importe quoi. DATE DE NAISSANCE : 31 décembre, tkt ! VILLE NATALE : Chicago ORIGINES : inconnues, Arizona est né sous X. MÉTIER/CHAMP D'ÉTUDES : Barman officiellement, dealer officieusement.ORIENTATION SEXUELLE : les femmes, les filles, les femelles, les gonzesses, les meufs, les putes, les blondes, les brunes, les rousses, les mutants, les moches, les belles, les bonnes, les gamines, etc etc.SITUATION FAMILIALE : fiancé au libertinage ; papa d'une petite London.GROUPE : The Ugly AVATAR : Robert Sheehan

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; groupe sanguin O-, like a boss.
; accro à diverses drogues et pratiques illicites, like a boss.
; n'est jamais tombé amoureux, like a boss.
; allergique aux épinards, like a boss.
; fournisseur officiel en cannabis, héroïne et cocaïne d'un célèbre rappeur et de la police judiciaire de NY, like a boss.
; s'est marié à las Vegas, une fois, avec son meilleur ami, like a boss.
; prétend être un prince arabe avec ses nouvelles conquêtes, like a boss.
; a une hirondelle tatouée sur la fesse droite, souvenir d'une cuite assez mémorable, et une tâche de naissance sur l'épaule gauche, like a boss.
; s'est cassé une jambe en faisant un strip-tease dans son collège, like a boss.
; rêve de dépuceler Justin Bieber, like a boss.
; a un accent de merde, like a boss.
; roule en vespa, like a boss.
; a inventé le " transfiguronium ", le seul cocktail au monde à inclure de la pizza dans sa recette, like a boss.
; est terrifié par les médecins, like a boss.
; joue de la guitare comme un dieu, like a boss.

« c'est pour adopter, madame ? non.. pour déposer.»

Arizona est né il y a vingt-et-un an, dans la ville de Chicago. Sa mère, une illustre inconnue, le déposa quelques jours plus tard à l'orphelinat san antonio et ne ré-apparut jamais plus.
L'orphelinat n'est pas un endroit facile et ne fit exception pour le petit garçon que fut Arizona ; viols, agressions, harcèlements forment le quotidien de centaines d'enfants abandonnés entre ces murs, et si le caractère impulsif et rebelle du jeune garçon suffit à révulser d'éventuels parents adoptifs, il ne le protégea jamais de cette vie peu tendre. De son enfance, Arizona a appris beaucoup de choses : ne jamais sortir sans armes, voler n'est pas un crime, la drogue une solution, l'alcool un passe-temps, les vices un moyen de s'en sortir et la loi et la justice inexistantes. Arizona a longtemps prétendu avoir été élevé par une riche famille de fermiers au texas, mais cette version de son histoire ne résulte que du fantasme ; obsédé par la recherche de ses origines, Arizona est un garçon blessé, torturé qui a du mal à parler de son histoire. Il est venu à New York à l'âge de 15 ans, avec pour seuls bagages des rêves plein les poches, une carte de la ville, 50$ et la précieuse information que son père habitait la grosse pomme.
Pris en main par une assistance sociale proche de la retraite, il eut la chance d'être scolarisé dans un lycée sélect de l'uper east side cherchant à pouvoir ajouter à sa brochure ses actions en faveur des plus démunis. A l'école, Arizona n'eut jamais plus de 12. Il n'était pas totalement mauvais, mais passablement médiocre, et si il était incontestable alors que le gamin avait des capacités certaines, on ne chercha pas plus que cela à le pousser dans une voie plus studieuse : en effet, ce qui caractérise le plus Arizona est sa façon de penser et de vivre qui lui est propre ; considérant et affirmant que son enfance lui a été volée, il rattrape le temps perdu en se comportant et en agissant comme un petit enfant, tout en associant à cette conduite une sévère addiction pour des pratiques peu catholiques.
« pourquoi faire semblant d'être heureuse, June ? je ne t'ai jamais parlé, et pourtant, je me suis toujours posé la question ; ta vie a l'air parfaite, comme ça, de l'extérieur : belle maison, bonne famille, bon copain, jolie fille, bonnes notes, avenir brillant.. Une vraie poupée à son papa et à sa maman, n'est-ce pas ? c'est facile pour toi, de critiquer ; personne n'en a rien à faire de savoir si tu rentres bien le soir, personne ne s'inquièterait si tu étais perdu par ce que personne n'en a rien à foutre de toi : personne ne t'aime ; tu n'as personne à décevoir. si tu voulais toucher un point sensible, t'aurais pas pu mieux t'y prendre. désolée, je ne voulais pas être blessante, et si je l'ai été, je m'excuse ; t'as raison, c'est pas de ta faute, après tout, si ta vie est un tel bordel. mais putain, non, ne t'excuses pas ! ça, c'est ce que n'importe qui attendrait de toi ! allez, tu vas pas me faire croire que tu es sincère ; tu penses que je suis prétentieux, immature, que ma vie n'est qu'un vaste chaos que je mets en scène, que je n'ai pas souffert autant que je le prétends, que je suis responsable pour tout ce qui m'est arrivé et pour être devenu ce que je suis ; tu me détestes, tu me détestes par ce que je suis ce qu'au fond, tu aurais voulu être : libre de tes propres choix, quitte à se planter lamentablement. tu me détestes aussi par ce que je te plais, et tu ne veux pas te l'avouer, par ce que ça signifierait que tout ton monde n'est que du carton, un gros emballage qui cache du vide, et au fond de toi, tu sais très bien que jamais tu ne seras heureuse si tu continues à faire ce que l'on veut que tu fasses et pas ce que tu veux faire. maintenant, dis moi, est-ce que je me trompes, june ? oui, tu te trompes. tu dis que tu es ce que j'aurai voulu être, mais ce n'est pas ça ; t'es plutôt ce que je vais devenir, maintenant, tout de suite. tu me crois pas capable de faire ce dont j'ai envie, hein ? tu penses qu'au fond, je ne suis qu'une rêveuse qui ne changera jamais. mais non, arizona, je ne serais pas ça. là, maintenant, on va faire l'amour, par ce que j'en ai envie, et je ne laissera aucun parent, aucun prof, aucune forme d'autorité quelle qu'elle soit m'en empêcher. plutôt sexy, comme speech, dis moi. d'ailleurs, est-ce que c'est moi ou tu es entrain de donner ta virginité à un parfait connard comme moi ? t'es sûre de vouloir faire ça ? j'en suis plus que sûre. t'as une voiture ou je dois te faire entrer dans la mienne ? ah non, tu veux faire la rebelle, tu fais ça comme les rebelles : dans le bureau du proviseur ! mon dieu.. »
seize ans, une grande tignasse brune et un corps maigrichon, l'arizona adolescent était le type même du mauvais garçon un peu mystérieux. Légèrement asocial avec les élèves de son lycée, préférant la compagnie plus âgée d'autres exclus du système, Arizona intriguait à la fois par son détachement des centres d’intérêts des enfants de son âge, sa désinvolture, sa vie d'anarchiste et par ses idéaux. Isolé au milieu des gosses de riches à la gossip girl, Arizona se différenciait totalement et c'est sûrement ce qui lui valu son succès : car oui, pour toutes ces filles de bonnes familles promises à des mariages ennuyants, l'enfant rebelle était source d'envie, synonyme d'aventure ; autant dire que si aucune n'aurait osé lui adresser la parole en public, nombreuses ( y compris quelques professeurs quadragénaires malheureuses avec leurs époux ) étaient celles qui l'invitaient à passer un après-midi dans leur chambre, en gloussant et rougissant - il ne fut pas dit qu'arizona n'eut pas emporté parfois quelques souvenirs, comme de l'argenterie ou le téléphone high-tech de papa, mais qui s'en serait plaint ? Pour ce qui est des garçons, la plus part l'admiraient et l'enviaient, quand ils n'étaient pas simplement des clients réguliers pour les commerces d'arizona.
Cependant, parmi les élèves qui ne s'inclinaient pas devant le jeune homme ou du moins restaient à distance, il y avait June. June, de la même année qu'Arizona, brune avec des yeux à tomber, intelligente, vive, exemple pour toutes les filles et fantasme des garçons ; régnait sur l'établissement d'une façon tout à fait naturelle, sans même que les autres puissent s'en rendre compte, monarque établi par justice divine, si vous voulez. June, alors, respectait scrupuleusement le commandement de parents comme il faut, bannissant et méprisant toutes formes de perdition ; on peut donc imaginer ce qu'elle pensait du drogué pauvre et provocateur qu'incarnait A. Pourtant, et comme dans toutes histoires d'amour à l'eau de rose qui se respecte, entre les deux existait une certaine connexion, une complicité, peut-être, muette, entretenant ainsi une relation basée sur une attirance mutuelle et un désir de connaître l'autre, plus que de l'aimer. June, alors au bras d'un garçon de sa promotion, charmant mais tellement conventionnel qu'on avait l'impression d'être face à un robot programmé à l'avance bien que parfait en toutes circonstances, tentait de réprimer ses sentiments naissants pour celui qu'elle n’apercevait que de loin mais encore plus sa rage contre ce politiquement correct hypocrite qui commençait à la tirailler : plus que du personnage d'Arizona, elle tombait amoureuse de ce qu'il représentait et de la liberté dont il semblait jouir sans limites. Encore enfant dans sa tête, comme il l'est d'ailleurs encore toujours, Arizona ne pouvait ressentir un vrai sentiment amoureux pour elle ; cependant, il était comme fasciné par la jeune fille, fascination qui dure encore aujourd'hui.

Le premier jour du reste de leur vie fut le bal de fin d'année, un vendredi soir ensoleillé, un de ces jours où tout peut arriver. Ils se retrouvèrent seuls dans un couloir, eurent cette fameuse conversation, s'embrassèrent comme deux amants, firent l'amour, se dirent au revoir, puis se quittèrent, sans plus de mots ni de discours. Et alors que pour la première fois de sa vie June avait osé, dans son ventre, déjà, la nature passait le relais.





« juuuuuuuuuune ! je suis là ! la petite est prête ? oui, j'arrive ! .. bonjour, arizona. ta fille dort, évites de la réveiller s'il te plait, j'essaie de faire en sorte qu'elle prenne un rythme de sommeil stable ; viens prendre un café dans la cuisine en attendant qu'elle se réveille. va pour le café, j'ai eu une sale nuit. comment vas-tu, depuis la semaine dernière ? toujours avec monsieur propre ? t'es nul de te moquer, hein. je fais ce que je veux, je te signale, on est pas ensemble. t'es le père de mon enfant, rien de plus, j'te rappelle ! haha, ça, ça veut dire que vous avez rompus ! aufaite, en parlant de ça.. tiens, c'est la recette de la semaine, avec le supplément du patron s'il te plait ! 800$ cash et je te ferais le reste en liquide bientôt, tu sais comment ça marche.. un jour, tu vas te faire arrêter ! et ce jour-là, ce sera qui qui s'occupera de ma fille un week-end sur deux hein ? ooooh, london, ma puce, tu es réveillée ? viens par là, mon ange, y'a ton papa. mon cœur ! tu as bien dormi ? tu m'as manqué, canaille. tu sais où papa t'emmène aujourd'hui ? et ben, on va se faire une journée mcdo parc ciné et si tu veux, après, on ira s'acheter une glace, t'es partante ? tu la gâtes trop, elle va être horrible après ! et qui va se taper les caprices ? c'est maman ! dit-elle, dont la famille est une des plus riches de NY. june, ce n'est qu'une glace, je ne vais pas lui acheter une limousine. en parlant de famille, ma mère refuse toujours de m'adresser la parole. j'ai appelé le notaire, elle lui a fait savoir qu'elle m'avait raturé de son testament ; j'ai bien peur que london grandisse sans papy et mamy. oh.. merde, je suis désolé juny. Ecoutes, je prend la petite, on en parle à notre retour, si tu veux. Bises, prends soin de toi, et reposes toi, t'as l'air d'avoir fait le marathon de NY, ça fait peur. »

cinq années sont passées. London, appelée ainsi en référence aux origines britanniques de sa mère, est une petite fille pleine de vie, de joie et d'enthousiasme. Si ses deux parents ne vivent pas ensemble et fréquentent tous les deux d'autres personnes, elle s'épanouit dans l'amour que lui procure à la fois sa mère et son père. June, déshéritée par sa famille, élève seule sa fille avec l'aide d'Arizona qui lui donne le plus possible d'argent et prend son enfant avec lui un week-end sur deux. Celui ci, bien que n'ayant en aucun cas cesser ses activités et son mode de vie de junkie peu proche de l'image que l'on se fait d'un bon père, est avec la petite fille un homme heureux ; véritable papa poule, il ne vit plus que pour ses beaux yeux et elle le lui rend bien ; la complicité entre le père et la fille est étonnante. Jamais Arizona n'a douté de sa paternité, et c'est avec fierté qu'il voit sa fille grandir " comme un vrai enfant " ; son pire cauchemar aurait été de laisser un enfant subir ce que lui même a subit. La relation qu'entretient Arizona avec June est depuis cette unique liaison basée sur leurs responsabilités communes et l'amour qu'ils partagent pour leur fille. Néanmoins, Arizona est de plus en plus sensible aux charmes de la mère de son enfant et celle-ci ne peut s'empêcher de se souvenir avec nostalgie de son amour d'adolescente, sous les yeux moqueurs de London. Une affaire à suivre, donc.